Errance photographique
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Re: Errance photographique
Tiens, c'est vrai, ça... à moi en 2017.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
heu ! bienvenue et meilleurs vieux
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bon à rien , mauvais à tout
Re: Errance photographique
On le sait que les meilleurs vieux sont ici...
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
juste faire gaffe à ne pas bouchonner , comme le pinard
tadorne- Admin
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Re: Errance photographique
Le bon vin, je le débouche afin qu'il ne bouchonne pas !
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Je m'aperçois que j'en suis revenu à ma question primaire.
Un ensemble DPxM ou DPxQ ou mixte peut-il remplacer un ensemble µ4/3 boitiers + objectifs ?
Pour les portraits, notamment animaliers.
Pour la macro, florale ou architecturale.
Pour balades urbaines et street photo.
Envie de définitivement sauter le pas pour les capacités du Foveon, mais...
Un ensemble DPxM ou DPxQ ou mixte peut-il remplacer un ensemble µ4/3 boitiers + objectifs ?
Pour les portraits, notamment animaliers.
Pour la macro, florale ou architecturale.
Pour balades urbaines et street photo.
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Gil- tigre
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Re: Errance photographique
il faut simplement considérer que c'est autre chose
tadorne- Admin
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Re: Errance photographique
Ca s'appelle donc la cohabitation de 2 systèmes, en fait ?
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Pour se rapprocher de la macro avec un dp3 il faut une bonnette et de la patience en plus
Pour l'animalier, un bon télé
Ça veux dire soit un système mixte, soir passer au s.d.(m ou q) (comme Dub qui fait tout ça )
Pour l'animalier, un bon télé
Ça veux dire soit un système mixte, soir passer au s.d.(m ou q) (comme Dub qui fait tout ça )
Dernière édition par MiZar le Mar Jan 03 2017, 10:30, édité 2 fois
Re: Errance photographique
C'est la solution vers laquelle je tendrais finalement :
SD Q (en guettant les ventes de ceux passant du Q au H) voire SD1 ou SD15, avec un 30 f/1.4 et un 105 f/2.8 macro
DP3M/Q + bonnette, voire DP2M/Q, en phase initiale, et me permettant de vendre mon matériel µ4/3, sans être démuni
SD Q (en guettant les ventes de ceux passant du Q au H) voire SD1 ou SD15, avec un 30 f/1.4 et un 105 f/2.8 macro
DP3M/Q + bonnette, voire DP2M/Q, en phase initiale, et me permettant de vendre mon matériel µ4/3, sans être démuni
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Mouai pour l'animalier un système à côté ça reste quand même presque obligatoire ^^ sauf si tu fait uniquement de la photo quand il fait (très) beau parce que à 6h plein brouillard pour chopper les biches le matin au Foveon spo sur que tu es quelque chose (oui je troll un peu certes). D'ou le choix que j'ai fait de prendre mon 100-400 fuji avant de potentiellement prendre un 150-600 pour mon SD1M, même si par moment je regrette ce choix parfois
Sinon le DP3M et probablement le Q avec une bonnette c'est le pied .
Sinon le DP3M et probablement le Q avec une bonnette c'est le pied .
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Re: Errance photographique
c'est aussi ce que j'ai fait, j'ai investi récemment, dans un OMD1 et objectif 12/40 pro de chez olympus, a un très bon prix neuf,
c'est un système que je connais bien pour sa souplesse d'utilisation et ses qualités d'images qui sont très bonnes, maintenant j'avoue que la richesse des détails et le toucher unique des images foveons me manquent tout de même,
il me reste mon DP2 même sans viseur il est excellent,
c'est un système que je connais bien pour sa souplesse d'utilisation et ses qualités d'images qui sont très bonnes, maintenant j'avoue que la richesse des détails et le toucher unique des images foveons me manquent tout de même,
il me reste mon DP2 même sans viseur il est excellent,
jcr33- tigre
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Re: Errance photographique
KazukyAkayashi a écrit:Mouai pour l'animalier un système à côté ça reste quand même presque obligatoire
Sinon le DP3M et probablement le Q avec une bonnette c'est le pied .
En animalier, je peux toujours reprendre mon Sigma 400 f/5.6 monté sur EOS 550D.
Par contre, je retiens l'idée de la bonnette.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
jcr33 a écrit:j'ai investi récemment, dans un OMD1 et objectif 12/40 pro de chez olympus,
la richesse des détails et le toucher unique des images foveons me manquent tout de même,
Etant déjà en µ4/3, je crains d'être aussi confronté à ce déséquilibre.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Toi, tu es un pousse-au-crime... un duo de DPxM m'appelle...
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Remplacer ça me parait difficile tant les 2 systèmes n'ont strictement rien à voir. Je dirai plutôt qu'ils sont complémentaires. Olympus est beaucoup plus souple, avec 3 optiques tu couvre tout du 14 au 300mm en ouverture 2.8 en bénéficiant en plus de leur super stabilisateur, de l'AF et du très bon viseur ( comparé au SDQ qui est une calamité) tout ça pour un poids dérisoire. De par leur AF d'un autre age, leur monté en iso limité et leur lenteur générale les Sigma sont forcément plus compliqué en utilisation dans certain domaine. Après cette limitation peut être un facteur créatif et une manière justement de faire et voir les choses différemment. La limite de 100/200 iso pour le floral, l'architecture, la balade urbaine, le paysage nature ou urbain, le portrait est un faux problème. En effet de nos jours des marques comme MEFOTO, Manfroto ou Rollei font des trépieds super léger et peut encombrant ( https://fr.rollei.com/produits/trepieds/trepieds-de-voyage/rollei-compact-traveler-no-1-orange,p312942 ) que s'en passer serai bien dommage.Gil a écrit:Je m'aperçois que j'en suis revenu à ma question primaire.
Un ensemble DPxM ou DPxQ ou mixte peut-il remplacer un ensemble µ4/3 boitiers + objectifs ?
Pour les portraits, notamment animaliers.
Pour la macro, florale ou architecturale.
Pour balades urbaines et street photo.
Envie de définitivement sauter le pas pour les capacités du Foveon, mais...
Mori- lion
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Re: Errance photographique
Ma philosophie, en µ4/3, est en focales fixes à f/1.7 et f/1.8, ce qui, combiné à une bonne montée en ISO, me dispense du flash haï.
Mais, comme tu le dis, les limites des DPxM et DPxQ peuvent devenir un facteur créatif, car ils t'obligent à ne plus céder à la facilité.
Autre imprévu que je n'imaginais pas, je pensais dédier mes DPxM au 100% N&B, mais ils sont si bons en couleurs que j'en ferai aussi.
Mais, comme tu le dis, les limites des DPxM et DPxQ peuvent devenir un facteur créatif, car ils t'obligent à ne plus céder à la facilité.
Autre imprévu que je n'imaginais pas, je pensais dédier mes DPxM au 100% N&B, mais ils sont si bons en couleurs que j'en ferai aussi.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
"Il est où, le bonheur?... Il est où ?", dit la chanson.
Et si, une part du bonheur, c'était une triade Merrill ?
C'est ce que j'ai ressenti quand MON DP1M est arrivé.
Désormais avec DP2M et DP3M, j'ai trouvé mes Graal.
On dit souvent que c'est le photographe, et non l'appareil, qui fait la photo.
L'APN n'est alors que l'outil, prolongement du regard du photographe.
Et pourtant...
Avec cette triade Merrill, ces 3 focales différentes, cet ensemble homogène, j'ai l'impression d'avoir une mallette d'artiste.
Comme ces peintres qui, avec peu de pinceaux, et juste quelques tubes de gouache, laissent leur imagination s'exprimer.
Pourtant, depuis mon premier reflex en 1999, j'en ai vu des systèmes, testé des montures, acheté et revendu des matériels!
Mais, là, bien rangés dans un sac Domke comme fait sur mesure, ils m'offrent comme une nouvelle naissance photographique.
Et si, une part du bonheur, c'était une triade Merrill ?
C'est ce que j'ai ressenti quand MON DP1M est arrivé.
Désormais avec DP2M et DP3M, j'ai trouvé mes Graal.
On dit souvent que c'est le photographe, et non l'appareil, qui fait la photo.
L'APN n'est alors que l'outil, prolongement du regard du photographe.
Et pourtant...
Avec cette triade Merrill, ces 3 focales différentes, cet ensemble homogène, j'ai l'impression d'avoir une mallette d'artiste.
Comme ces peintres qui, avec peu de pinceaux, et juste quelques tubes de gouache, laissent leur imagination s'exprimer.
Pourtant, depuis mon premier reflex en 1999, j'en ai vu des systèmes, testé des montures, acheté et revendu des matériels!
Mais, là, bien rangés dans un sac Domke comme fait sur mesure, ils m'offrent comme une nouvelle naissance photographique.
Gil- tigre
- Messages : 1306
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Re: Errance photographique
Gil: j'ai ressenti un plaisir tellement similaire au tien que j'en avais même crée un fil:
https://passionfoveon.forumactif.org/t755-je-suis-le-maitre-du-monde?highlight=maitre+du+monde
https://passionfoveon.forumactif.org/t755-je-suis-le-maitre-du-monde?highlight=maitre+du+monde
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Re: Errance photographique
Je suis allé sur ton lien, Kim ; quel remarquable résumé du ressenti à la complémentarité de l'outil avec le regard!
Je ne l'avais pas encore dit, mais pourquoi ERRANCE sur mes galeries ?
Parce que je me reconnais en photographiant la magie de la banalité.
Pas de sophistication, pas de cohorte, pas de budget, pas de comm.
Juste ce que je vois, ce que je ressens, ce que chacun peut vivre.
Alors, pourquoi ERRANCE ? Parce que je retrouve cela dans ce livre:
http://www.photogenique.fr/dc/index.php?post/2009/03/27/La-force-de-lerrance-est-de-mavoir-permis-de-vivre-dans-le-present
Quand je suis perdu, quand je veux m'évader, quand je veux me comprendre, c'est là où je suis.
Il m'a été offert comme un cadeau, je l'ai reçu comme une révélation.
Je ne l'avais pas encore dit, mais pourquoi ERRANCE sur mes galeries ?
Parce que je me reconnais en photographiant la magie de la banalité.
Pas de sophistication, pas de cohorte, pas de budget, pas de comm.
Juste ce que je vois, ce que je ressens, ce que chacun peut vivre.
Alors, pourquoi ERRANCE ? Parce que je retrouve cela dans ce livre:
http://www.photogenique.fr/dc/index.php?post/2009/03/27/La-force-de-lerrance-est-de-mavoir-permis-de-vivre-dans-le-present
Quand je suis perdu, quand je veux m'évader, quand je veux me comprendre, c'est là où je suis.
Il m'a été offert comme un cadeau, je l'ai reçu comme une révélation.
Gil- tigre
- Messages : 1306
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Re: Errance photographique
Bien sûr que l'appareil est important. Et ce n'est pas histoire d'avoir le meilleur outil mais d'avoir le bon. Celui avec lequel on est en osmose. J'adore mon SDQ malgré les tracas que j'ai en ce moment. J'ai trouvé avec lui ce que je recherche depuis 3 ans. Tant au niveau de l'ergonomie ( ultra simple) que du rendu d'image. J'ai deux système en ce moment et financièrement je peut pas alimenter les 2 en objectifs. Il va falloir que je fasse un choix. Le choix raisonnable ou le choix du cœur.
Mori- lion
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Re: Errance photographique
Mori a écrit:Celui avec lequel on est en osmose.
Exactement !
Je comprends ceux qui ne jurent que par un 1Dx ou un 5Dmk4, mais je n'ai ni le budget ni l'envie.
Malgré toutes les critiques sur sa lenteur, sa faible montée en ISO, le Merrill est mon regard.
Malgré toutes les critiques sur sa lenteur, son ergonomie, SPP est mon outil comme argentique.
Certes, ça fait renoncer à certaines photos que j'aime, comme les renards et les loups au 400.
Certes, ça implique une approche très différente, si on me demande des photos de mariage.
Certes, je dois plus réfléchir, quand je veux capter un instant à la faible lumière d'un intérieur.
Mais, quand je construis ma photo sur le Merrill, quand je la vois se matérialiser sous SPP, je me dis que le coeur a raison.
Gil- tigre
- Messages : 1306
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Re: Errance photographique
C'est un joli mot Errance.
L'appareil est une continuation du regard, donc il est normal de vouloir trouver le sien, celui avec lequel l'équilibre opère entre le vu et le regardé, entre le retenu et le capturé.
C'est le rôle de tout outil de poursuivre le corps, et quelque art qu'on en fasse, un appareil photo reste un outil. Qu'on utilise pour créer, comme on crée aussi avec ses yeux, son odorat, ses papilles, son imaginaire et ses sens en général...
Le public du Foveon, et du merrill en particuliers, est limité, souvent expérimenté et rarement de premier âge, principalement parce qu'il correspond à un regard patient sur le monde.
Il ne s'agit plus d'esbouffe ni de vitesse, mais de se reconquérir le cœur par la simplicité, la fragrance, le coup de coeur, en redécouvrant la matière, la texture, la lumière.
L'outil, de lui-même, empêche pratiquement le superficiel. L'homme ou la femme derrière s'y accordent, comme un instrument, chacun guidant l'autre en ce qui peut être appelé "osmose" par n'importe qui se fait camarade d'un instrument qui lui parle et lui répond. C'est aussi parfois ou l'on touche presque au sensuel, au sentimental. Les utilisateurs de Foveon vantent rarement les chiffres concrets de leur système, et presque tous laissent parler l'affectif, le passionné, et c'est aussi ou le nom de ce forum trouve son origine.
Personnellement, le Merrill est arrivé à point pour me redonner le goût d'une passion qui allait finissante, ou usée.
Reste qu'aujourd'hui, il s'accorde avec ses frères, donc chaque rendu correspond à un "coeur" différent, le mien étant assez pluriel: mon 7D (bayer) que je redécouvre paradoxalement depuis mes merrills et avec lequel je fais mes photos les plus créatives, largement, celle qui nécessitent retouche, recadrage, modification des couleurs, du rendu, du style, c'est un lourd appareil d'esquisse (8 esquisses/seconde, en ultrasonic!) qui va pour quand je veux laisse libre à cours à mes modifications du réel, pour quand je veux véritablement "créer" avec mes images, merci photoshop.
Mon Fuji XM1 avec ses objos 100% manuels (50mm1.4 minolta de 1975, vivitar 135mm2.8, samyang 8mm3.5) que j'utilise uniquement en noir et blanc en configuration directe (presque aucune retouche ultérieure à part en netteté) pour les photos sur le vif, dans la poche, et qui est le meilleur pour capturer discrètement des instants de la vie de tous les jours, dans un rendu très argentique. C'est aussi le plus agréable à utiliser, la bague de MAP manuel était très douce, obligeant à une certaine réactivité de tous les instants, à une acuité qui ne se peut forger que par l'expérience et l'attention... même si les rendus sont inégaux (superbes en paysages, surtout en hauts isos, très moyens sur les portraits à cause des détails gommés sur la peau).
Le triplé Merrill est là, devant tous les autres, mais moins exploitable, pour le vrai cœur photographique en moi, tandis que les deux autres tendent au coeur "photo souvenir" et "photo illustrative".
L'appareil est une continuation du regard, donc il est normal de vouloir trouver le sien, celui avec lequel l'équilibre opère entre le vu et le regardé, entre le retenu et le capturé.
C'est le rôle de tout outil de poursuivre le corps, et quelque art qu'on en fasse, un appareil photo reste un outil. Qu'on utilise pour créer, comme on crée aussi avec ses yeux, son odorat, ses papilles, son imaginaire et ses sens en général...
Le public du Foveon, et du merrill en particuliers, est limité, souvent expérimenté et rarement de premier âge, principalement parce qu'il correspond à un regard patient sur le monde.
Il ne s'agit plus d'esbouffe ni de vitesse, mais de se reconquérir le cœur par la simplicité, la fragrance, le coup de coeur, en redécouvrant la matière, la texture, la lumière.
L'outil, de lui-même, empêche pratiquement le superficiel. L'homme ou la femme derrière s'y accordent, comme un instrument, chacun guidant l'autre en ce qui peut être appelé "osmose" par n'importe qui se fait camarade d'un instrument qui lui parle et lui répond. C'est aussi parfois ou l'on touche presque au sensuel, au sentimental. Les utilisateurs de Foveon vantent rarement les chiffres concrets de leur système, et presque tous laissent parler l'affectif, le passionné, et c'est aussi ou le nom de ce forum trouve son origine.
Personnellement, le Merrill est arrivé à point pour me redonner le goût d'une passion qui allait finissante, ou usée.
Reste qu'aujourd'hui, il s'accorde avec ses frères, donc chaque rendu correspond à un "coeur" différent, le mien étant assez pluriel: mon 7D (bayer) que je redécouvre paradoxalement depuis mes merrills et avec lequel je fais mes photos les plus créatives, largement, celle qui nécessitent retouche, recadrage, modification des couleurs, du rendu, du style, c'est un lourd appareil d'esquisse (8 esquisses/seconde, en ultrasonic!) qui va pour quand je veux laisse libre à cours à mes modifications du réel, pour quand je veux véritablement "créer" avec mes images, merci photoshop.
Mon Fuji XM1 avec ses objos 100% manuels (50mm1.4 minolta de 1975, vivitar 135mm2.8, samyang 8mm3.5) que j'utilise uniquement en noir et blanc en configuration directe (presque aucune retouche ultérieure à part en netteté) pour les photos sur le vif, dans la poche, et qui est le meilleur pour capturer discrètement des instants de la vie de tous les jours, dans un rendu très argentique. C'est aussi le plus agréable à utiliser, la bague de MAP manuel était très douce, obligeant à une certaine réactivité de tous les instants, à une acuité qui ne se peut forger que par l'expérience et l'attention... même si les rendus sont inégaux (superbes en paysages, surtout en hauts isos, très moyens sur les portraits à cause des détails gommés sur la peau).
Le triplé Merrill est là, devant tous les autres, mais moins exploitable, pour le vrai cœur photographique en moi, tandis que les deux autres tendent au coeur "photo souvenir" et "photo illustrative".
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Re: Errance photographique
J'aime quand tu parles d'art, à travers le Merrill.
Il y a la photo témoignage, celle qui raconte un événement, comme celles de Robert Capa ou de Gilles Caron, il y a si longtemps déjà.
Il y a la photo mitraille, celle où je voyais mes confrères shooter 10 clichés sur chaque saut d'obstacle, pour en espérer un de potable.
Il y a la photo surjouée, avec les mannequins en tenues ultra-colorées, dans des décors paradisiaques, loin de notre quotidien.
Il y a la photo souvenir pour les réseaux sociaux, lointaine cousine de la photo instantanée, qui offrait tant de sourires spontanés.
Il y a plein de façons de photographier, de regarder, d'observer, d'attendre.
Peut-être que toutes sont des arts d'ailleurs, selon ceux qui les réalisent?
Toutes celles-là, sauf la photo de mode, je les fais avec un Leica C complice.
Mais les Merrill's sont les premiers qui me font concevoir, à un tel point, ô combien une photo est un ensemble cohérent.
Auparavant, je me focalisais sur l'attitude d'un cheval de dressage, sur la puissance d'un cheval d'obstacle.
Aujourd'hui, je vois le cheval par son visage, par son regard, par son expression.
Le Merrill m'est la touche finale dans mon passage du mode S au mode A.
Quand je partais sur des concours équestres, je revenais avec des milliers de clichés à trier, travailler, mettre en ligne.
Quand un ou des Merrill's m'accompagnent, il n'y a plus cette notion de quantité, et il y a davantage la notion de qualité.
Et, quand je rentre, je sais que de nombreuses heures m'attendent sous SPP, mais c'est comme à l'ère de l'argentique.
Il y a la photo témoignage, celle qui raconte un événement, comme celles de Robert Capa ou de Gilles Caron, il y a si longtemps déjà.
Il y a la photo mitraille, celle où je voyais mes confrères shooter 10 clichés sur chaque saut d'obstacle, pour en espérer un de potable.
Il y a la photo surjouée, avec les mannequins en tenues ultra-colorées, dans des décors paradisiaques, loin de notre quotidien.
Il y a la photo souvenir pour les réseaux sociaux, lointaine cousine de la photo instantanée, qui offrait tant de sourires spontanés.
Il y a plein de façons de photographier, de regarder, d'observer, d'attendre.
Peut-être que toutes sont des arts d'ailleurs, selon ceux qui les réalisent?
Toutes celles-là, sauf la photo de mode, je les fais avec un Leica C complice.
Mais les Merrill's sont les premiers qui me font concevoir, à un tel point, ô combien une photo est un ensemble cohérent.
Auparavant, je me focalisais sur l'attitude d'un cheval de dressage, sur la puissance d'un cheval d'obstacle.
Aujourd'hui, je vois le cheval par son visage, par son regard, par son expression.
Le Merrill m'est la touche finale dans mon passage du mode S au mode A.
Quand je partais sur des concours équestres, je revenais avec des milliers de clichés à trier, travailler, mettre en ligne.
Quand un ou des Merrill's m'accompagnent, il n'y a plus cette notion de quantité, et il y a davantage la notion de qualité.
Et, quand je rentre, je sais que de nombreuses heures m'attendent sous SPP, mais c'est comme à l'ère de l'argentique.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Je jurais par mes DPxM, et leur rapport compacité/efficacité, mais pas peur universalité.
Et puis un SD14 est arrivé dans ma vie, initialement pour mes vieux M42.
L'idée était d'y adjoindre aussi une focale fixe lumineuse, et un objectif macro dédié.
Et puis, au fil des sites, je me rends compte que mon attirail se complète.
Le goût de la nature et de l'animalier n'a jamais disparu, il fallait retrouver un ensemble.
Finalement, DP et SD constituent un ensemble cohérent et complémentaire.
Et puis un SD14 est arrivé dans ma vie, initialement pour mes vieux M42.
L'idée était d'y adjoindre aussi une focale fixe lumineuse, et un objectif macro dédié.
Et puis, au fil des sites, je me rends compte que mon attirail se complète.
Le goût de la nature et de l'animalier n'a jamais disparu, il fallait retrouver un ensemble.
Finalement, DP et SD constituent un ensemble cohérent et complémentaire.
Gil- tigre
- Messages : 1306
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Re: Errance photographique
pour la philosophie.Gil a écrit:Ma philosophie, en µ4/3, est en focales fixes à f/1.7 et f/1.8, ce qui, combiné à une bonne montée en ISO, me dispense du flash haï.
Mais, comme tu le dis, les limites des DPxM et DPxQ peuvent devenir un facteur créatif, car ils t'obligent à ne plus céder à la facilité.
Autre imprévu que je n'imaginais pas, je pensais dédier mes DPxM au 100% N&B, mais ils sont si bons en couleurs que j'en ferai aussi.
J'ai réduit le matériel µ4/3 (que j'affectionne) au minimum nécessaire : 17/1.8 et 60/2.8
Et pourtant, j'en ai vu passer du matériel Olympus et Panasonic...
Pourquoi j'ai réduit en Olympus ? Parce que "l'image" me déçoit depuis que j'ai goûté au Foveon, et parce que ma pratique de la photo (à présent) ne nécessite plus une batterie d'objectifs. Je ne mise plus que sur deux objectifs fixes opposés : Olympus 17 et 60, Sony 28 et 85... et les DP
Pourquoi je garde Olympus ? Pour la légèreté, la discrétion, la polyvalence, la montée ISO... la réactivité en reportage
De mon point de vue, Olympus et Sigma se complètent assez bien : l'un pour la légèreté et la polyvalence, l'autre pour la contemplation et l'ART.
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Olympus & Sigma.
Re: Errance photographique
J'ai hésité à abandonner le µ4/3, en effet pour son rapport performances/légèreté, et aussi parce qu'il monte bien en ISO.
Mais c'est peut-être pour ça que j'ai définitivement quitté le µ4/3, parce que cela correspondait à un changement de philosophie.
Mais c'est peut-être pour ça que j'ai définitivement quitté le µ4/3, parce que cela correspondait à un changement de philosophie.
Gil- tigre
- Messages : 1306
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Re: Errance photographique
Je viens de te lire... Alors comme ca, même un féru passionné du combo Merrill a fini par se laisser toucher par un SD14 ? Je n'ai jamais rien eu d'autre, chez Sigma, que des merrills, à part un quatro.
Ce que tu m'écris me fait réfléchir. Comment comparerais-tu les merrills avec tes SD...? Tu as peut être déjà répondu quelque part, mais je ne passe ici que très occasionellement, excuse-moi !
Ce que tu m'écris me fait réfléchir. Comment comparerais-tu les merrills avec tes SD...? Tu as peut être déjà répondu quelque part, mais je ne passe ici que très occasionellement, excuse-moi !
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Re: Errance photographique
Kim Libre a écrit:C'est un joli mot Errance.
C'est en parcourant encore et encore ce livre de Raymond Depardon, reçu en cadeau, que j'en ai fait "mon" livre photo.
Gil- tigre
- Messages : 1306
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Re: Errance photographique
Kim Libre a écrit:Je viens de te lire... Alors comme ca, même un féru passionné du combo Merrill a fini par se laisser toucher par un SD14 ? Je n'ai jamais rien eu d'autre, chez Sigma, que des merrills, à part un quatro.
Ce que tu m'écris me fait réfléchir. Comment comparerais-tu les merrills avec tes SD...? Tu as peut être déjà répondu quelque part, mais je ne passe ici que très occasionellement, excuse-moi !
Le SD14 n'était qu'un passage, un essai, un secours. Avais-je vraiment tourné la page du reflex?
Dans mes années passées figurent des photos en concours équestres et des photos en tant que correspondant local de presse. Pour les photos en concours équestres, c'était reflex base+réserve, 70/200 f/2.8 + 300 f/4. Ca m'a fait les muscles et affaibli le dos. C'était une période fantastique, concours presque tous les week-ends, editing le dimanche soir, mise en ligne le lundi, prise de commandes, etc... Parfois, la nostalgie me reprend. Mais, au DPxM, c'est assez difficile. Ou alors, sur un cross, se glisser dans le coffin (trad: cercueil) pour prendre une photo spectaculaire! Il fallait que je reprenne du service. Le SD14 n'était qu'une transition, à défaut d'un SD1M au prix plus élevé d'occasion que le SD-Q neuf (cf LBC). Et, un jour, l'occasion a fait le larron: un SD1M, qui a enfin pu s'unir avec un objectif macro et un bon vieux 70/200 f/2.8. La saison des concours équestres reprend, et ce sera un moyen de tester cet ensemble à l'AF de course. Heureusement, face à tous ceux qui, dans de telles circonstances, rafalent 10 à 20 shoots par obstacle pour au final en garder 1 voire 0, j'ai toujours travaillé en pré-MAP sur l'obstacle et déclenchement ad hoc (2 photos maxi). D'ailleurs, ceux-là même qui rafalent posent leur Q sur une chaise, et shootent sans bouger, alors que moi, je me déplaçais sans cesse. Fatigant, mais passionnant! Cet été, j'ai crapahuté sur des visites de sites, marche et/ou dénivelé, Flipside sport + 2 boitiers + 3 objectifs: même pas mal! Et ce bonheur, quand tu ajustes le sac à dos photo, en sachant que de belles choses t'attendent...
J'ajouterai 2 éléments qui plaident en faveur du SD1M : ma passion des portraits chiens/chats/chevaux et mon projet de travailler sur un onirisme floral (cf certains folios dans la revue MacroPhotographie). Là, avec un objectif macro monté sur le SD1M, c'est un travail d'apprentissage, de patience, d'humilité, de plaisir. J'aurais pu en faire une partie avec le DP3M, ce qui fut le cas d'ailleurs. Pourtant, je peste contre mes DPxM, la visée sur écran quand les reflets du soleil ou d'un passant t'énervent. J'ai essayé un viseur mais, franchement, ce n'est pas mon truc. J'ai aussi râlé contre ces batteries qu'il faut avoir en grand nombre et 100% chargées (je n'ai pas oublié que, à ce sujet, je viendrai te voir, quand je passerai dans ta ville et que j'aurai le temps que je veux, donc aucune pression horaire!), qui m'ont parfois fait rater un cliché, sans oublier ce buffer parfois insuffisant (défaut conjoint au SD1M). Si j'en reviens donc à la comparaison dont tu m'as parlé DPxM vs SD14, j'ai été frustré. Outre le choc psychologique quand tu vois la taille des fichiers sur l'ordinateur, il y a le sentiment de ne pas avoir autant de possibilités de post-traitement sous SPP, comme une moindre latitude, comme un frein aux "excès". Le SD14 reste donc un ultime secours au SD1 ou un boitier pour les situations à risque.
Mais, de là à abandonner mes DPxM? Non! Jamais! Quand je me balade, avec les 3 dans un sac à dos, j'ai un sentiment de liberté, malgré la tonne de batteries indispensables. Le DPxM a l'insouciance que n'a pas le SD1M; d'un côté on flâne au vent en quête d'une image poétique, de l'autre on est concentré sur un résultat. C'est une complémentarité plus qu'une opposition. Il m'arrive, quand je vais bosser, de prendre un petit sac avec mes DPxM, parce qu'une balade le midi ou un ciel sombre le soir me feront couper le rythme d'une journée de boulot. Je ne les sens pas sur le dos, ils n'attirent pas les regards, ils font de moi le photographe discret et à l'affut que j'aime être. Contrairement à d'autres ici, qui ont choisi une complémentarité avec d'autres marques, choix tout aussi pertinent que le mien d'ailleurs, j'aime cette continuité de travail au Merril, quel que sot le boitier support. Mais, de là à, un jour, passer au Quattro, je n'en suis pas certain. Peut-être qu'une opportunité "exceptionnelle" me ferait changer d'avis? Pas sûr. Les DPxQ ont perdu cette compacité discrète que j'adore chez les DPxM. Quant au SD-Q, il a ses maladies de jeunesse (taches) qui me refroidissent. Sans oublier que je n'ai pas appréhendé la différence que, dans ma quête photographique, le Quattro apporte par rapport au Merrill.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
"Les DPxQ ont perdu cette compacité discrète que j'adore chez les DPxM. Quant au SD-Q, il a ses maladies de jeunesse (taches) qui me refroidissent. Sans oublier que je n'ai pas appréhendé la différence que, dans ma quête photographique, le Quattro apporte par rapport au Merrill."
C'est le handicap de la série des DP Quattro : un splendide design qui n'est en rien nécessaire ! J'ajoute qu'avec la largeur donnée au boitier, on serait en droit d'attendre un viseur intégré.
Merrill vs Quuattro : c'est un débat tellement subjectif... Mon sentiment est que le rendu Merrill est croustillant (parfois trop piqué) et que le Quattro est plus proche de la matière peinte. Par métaphore, le Merrill est pointilliste tandis que le Quattro est expressionniste ; il travail par petites touches couchées sur l'image D'ailleurs, dans SSP, à partir du DP1Q, je conserve la luminance pour palier à cet effet et conserver les détails fins.
J'ai été tenté un temps par le Sigma SDQ, mais les histoires de taches mon refroidies. J'en ai déjà assez autour de moi
C'est le handicap de la série des DP Quattro : un splendide design qui n'est en rien nécessaire ! J'ajoute qu'avec la largeur donnée au boitier, on serait en droit d'attendre un viseur intégré.
Merrill vs Quuattro : c'est un débat tellement subjectif... Mon sentiment est que le rendu Merrill est croustillant (parfois trop piqué) et que le Quattro est plus proche de la matière peinte. Par métaphore, le Merrill est pointilliste tandis que le Quattro est expressionniste ; il travail par petites touches couchées sur l'image D'ailleurs, dans SSP, à partir du DP1Q, je conserve la luminance pour palier à cet effet et conserver les détails fins.
J'ai été tenté un temps par le Sigma SDQ, mais les histoires de taches mon refroidies. J'en ai déjà assez autour de moi
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Re: Errance photographique
Udel a écrit:"Les DPxQ ont perdu cette compacité discrète que j'adore chez les DPxM. Quant au SD-Q, il a ses maladies de jeunesse (taches) qui me refroidissent. Sans oublier que je n'ai pas appréhendé la différence que, dans ma quête photographique, le Quattro apporte par rapport au Merrill."
C'est le handicap de la série des DP Quattro : un splendide design qui n'est en rien nécessaire ! J'ajoute qu'avec la largeur donnée au boitier, on serait en droit d'attendre un viseur intégré.
Je pense qu'un Merrill, avec viseur intégré, aurait été mon Graal. Toi qui photographies aussi en µ4/3, tu comprendras que j'aurais aimé trouver, chez Sigma, l'équivalent du PEN F. D'ailleurs, avant de changer de monture, ce PEN F m'a vraiment tenté, car il cumulait les atouts du EP-5 avec un viseur intégré loin du VF-4 à ajouter. Hélas, le surcoût EP-5 vs PEN F m'a dissuadé, même si un PEN F pouvait remplacer mon duo EP-5 + EM-5. Chez Sigma, un DPxM à viseur intégré deviendrait mon "seul" boitier... avec le Leica C que je trimballe toujours, bien sûr.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Udel a écrit:Merrill vs Quattro : c'est un débat tellement subjectif... Mon sentiment est que le rendu Merrill est croustillant (parfois trop piqué) et que le Quattro est plus proche de la matière peinte. Par métaphore, le Merrill est pointilliste tandis que le Quattro est expressionniste ; il travail par petites touches couchées sur l'image D'ailleurs, dans SSP, à partir du DP1Q, je conserve la luminance pour palier à cet effet et conserver les détails fins.
Très intéressante cette approche avec un regard de peintre; je vais partir en quête des images Merrill et Quattro pour ainsi les appréhender.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Udel a écrit:J'ai été tenté un temps par le Sigma SDQ, mais les histoires de taches mon refroidies. J'en ai déjà assez autour de moi
Quand j'ai voulu découvrir le SD-Q, je suis allé dans une FNOUC tout simplement, à Lille plus précisément.
Si j'y ai rencontré un vendeur passionnant et passionné, je n'y ai pas vu le moindre Sigma.
Il semble que ce soit réservé à certains revendeurs.
J'espère que Sigma n'aura pas la politique "élitiste" et "exclusive" de Leica avec ses CCL.
Mais j'ignorais alors qu'il y avait Marcel, à L'instantané.
Et c'est vrai que, dans ce monde de prix "conseillés", autant avoir son revendeur attitré.
Quant aux taches, seules celles du Sigma peuvent s'effacer. Désolé pour toi.
Gil- tigre
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Re: Errance photographique
Gil a écrit:Je pense qu'un Merrill, avec viseur intégré, aurait été mon Graal. Toi qui photographies aussi en µ4/3, tu comprendras que j'aurais aimé trouver, chez Sigma, l'équivalent du PEN F. D'ailleurs, avant de changer de monture, ce PEN F m'a vraiment tenté, car il cumulait les atouts du EP-5 avec un viseur intégré loin du VF-4 à ajouter. Hélas, le surcoût EP-5 vs PEN F m'a dissuadé, même si un PEN F pouvait remplacer mon duo EP-5 + EM-5. Chez Sigma, un DPxM à viseur intégré deviendrait mon "seul" boitier... avec le Leica C que je trimballe toujours, bien sûr.
Le problème, c'est que tout devient un surcoût
Anciennement, une nouveauté en remplaçait une autre au même prix. Depuis environ deux ans, je remarque que le prix du matériel augment à chaque nouvelle sortie. Le Fuji X-E3, pour en citer un tout neuf, passe de 1.200 à 1.300€ en kit. Est-ce à cause des geeks et cette maladie du besoin en nouveautés tous les six mois ? Moi, je veux bien payer plus, mais alors que les japonais garantissent les appareils comme les voitures, pendant 5 ans
Pour en revenir à Olympus, je rêve d'un kit tropicalisé (bien en Belgique) avec le 12-40/2.8 "à tout faire" et un 50/1.2 (le 35 arrive, c'est plus ma tasse de thè) avec pourquoi pas le 42/1.2 qui débarquera l'an prochain. Bon, c'est un rêve à plus de 5000€ . Et même en ayant les moyens de cette folie, le ferais-je pour acquérir à ce prix du matériel µ4/3 ??? L'appellation PRO m'amuse, et Olympus s'est trop éloigné du concept "micro" qui me plaisait au début de cette décennie. J'ai pris mon pied pendant deux bonnes années avec l'ensemble E-P2, VF4, 20/1.7 et 45/1.8. Aujourd'hui encore, je regrette cette combinaison gagnante. Je ne m'en suis pas totalement éloigné avec le E-M5 + 17/1.8 et 60/2.8, mais le 17mm n'est vraiment pas bon en dehors de la photo de rue. Le PEN-F est splendide, mais le prix n'est intéressant qu'en kit, et j'ai le 17...
Par moment, je me demande si le seul compact Panasonic LX100 ne ferait pas l'affaire à côté des Sigma. Mais ce serait une entorse à ma résolution en photo : ne plus rien acquérir avant un réel émerveillement (d'où qu'il vienne) et jouer avec ce que j'ai.
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