Hommage au Foveon

Je suis ravi de faire partie de la famille des « Foveonistes », ces êtres étranges qui entrent dans les boutiques photo en demandant des objectifs Sigma SA et sont regardés comme des extraterrestres…Mon amour pour la photo a démarré il y a à peu près dix ans quand j’ai reçu pour cadeau un petit compact numérique Canon, le A640. Cela m’a permis de découvrir le monde de la photo et a déclenché un intérêt soudain pour la photo…argentique (eh bien, oui le vrai amour est toujours imprévisible!). J’ai donc commencé à en explorer l’univers avec les magnifiques boîtiers Nikon (FM, FM2 et F4) mais aussi Mamiya RB67 et Rollei 35S (que j’utilise encore tous, en essayant de pas générer trop de jalousies chez les uns et les autres). Après avoir longtemps hésité, je me suis lancé par la suite dans le monde du reflex numérique Nikon, avec le D200 et le D700, mais j’en suis resté souvent déçu. Et c’est alors que j’ai croisé par hasard sur mon chemin le DP1: le rendu, la beauté, l’équilibre des couleurs des premières photos de ce compact insignifiant m’ont coupé le souffle, un autre feu s’était allumé, celui du Foveon.

Déclencher avec un Foveon me transmet autant d’émotions qu’avec un boîtier argentique et même si je le trahis de temps en temps pour la photo d’action, je reviens toujours vers lui quand j’ai besoin de retrouver le bonheur de la Photographie.