Gelatineu c'est ma copineu
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Kim Libre a écrit:
Oui, pour la dynamique, je suis au courant, et idem pour. le cachet, ?????
et pour la PDC... la PDC n'a rien à voir avec la pellicule Inégalables !
C'est sur le piqué que je suis curieux ! le piqué est affaire d'optique uniquement, capteur ou pellicule les résultats sont identiques. Ceci dit, la pellicule atteindra plus rapidement ses limites qu'un capteur survitaminé ! …et ne pas oublier que même à 25 asa, il y a du grain ! la présence de grain donne de l'acutance, certes, pour autant, visuellement le piqué d'une image issue d'un capteur est nettement plus "acéré".
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Ben quoi ? c'est pratique au jeu de question/réponse !!!cristof a écrit:Quand y a du rouge plus rien de bouge
…et puis ton rouge il est moins beau que le mien ! Nan !!!
Re: Gelatineu c'est ma copineu
presque fovéonesque avec sa pointe de magenta !
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
cristof a écrit:Bon je vais mettre un rouge qui tache alors Rouge
…même pas rouge !!!
ça c'est rouge !!! rouge
Re: Gelatineu c'est ma copineu
oui, mais le rouge primaire tire vers le rose magenta va falloir que je secoue mon neurone aquarelliste
tadorne- Admin
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
tadorne a écrit: oui, mais le rouge primaire tire vers le rose magenta va falloir que je secoue mon neurone aquarelliste
Magenta suffira !!!
tadorne- Admin
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
L'argentique ça finit toujours par créer des histoires...
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
loguil a écrit:j avoue que cela me titille par moment le moyen format voire la chambre en retravaillant via des scans en numérique ,mais d'ici la sony sortira un MF .
écoute je trouve ça bien et très encouragent
J'y pense... Surtout depuis que je dispose de caves à la maison. Encore faut-il trouver l'occasion d'un kit boîtier/objectif, et se fournir en négatifs...
Je découvre cette offre à Bruxelles, mais je ne m'y connais pas assez
Bronica SQ-B + 3 objectifs
...
Un Sony MF ? Vu les prix demandés pour les A7r/s et A9, un Sony devrait s'approcher d'un Leica plutôt que d'un Fuji !
Un SDQ ferait l'affaire en ce qui me concerne. A moins d'un ticket heureux à la loterie !
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Dans tous les cas je vous remercie de vos retours et je viens de developper mes 4 premieres pelloches tout seul comme un gland a la maison . Elles sechent , on verra demain .
Tchusssssss
Tchusssssss
Re: Gelatineu c'est ma copineu
Pour le Bronica tu peux foncer !!!Udel a écrit:
Je découvre cette offre à Bruxelles, mais je ne m'y connais pas assez
Bronica SQ-B + 3 objectifs
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Un Sony MF ? Vu les prix demandés pour les A7r/s et A9, un Sony devrait s'approcher d'un Leica plutôt que d'un Fuji !
Un SDQ ferait l'affaire en ce qui me concerne. A moins d'un ticket heureux à la loterie !
C'est un très bon appareil et les objectifs sont de très bonne qualité, un peu à l'image des Pentax ! c'est un peu plus "dur" que des Zeiss ou des Leica mais ça tient formidablement bien la route. A ce prix, (et je pense qu'Alex sera de mon avis) il ne faut pas trop se poser de questions… Et tu as en plus la triplette GA, Standard et petit télé !
Pour du Sony MF, pfffff… tu as raison, les prix sont prohibitifs d'autant que le prestige et la qualité sont loin de valoir Leica ou Hasselblad ! …et un MF ne se fabrique pas en un coup de baguette magique, Minolta qui est la base des Sony n'avait pas (à mon souvenir) une étude de moyen format dans ses cartons
Re: Gelatineu c'est ma copineu
Pour le coup les Zenzanon sont des optiques qui donnent une image bien contrastée je confirme. J'ai commencé le MF SLR avec un Bronica 6x4.5 (ETRSI) et si je n'avais pas été déçu par la qualité de l'image je me souviens que l'appareil à l'utilisation était un peu contraignante car bourrée de sécurités. J'ai eu des soucis avec l'électronique, aussi pour ça que je suis passé au tout mécanique.
Les optiques en argentique ont une vraie signature (rendu d'un zeiss à comparer avec une optique pentax par exemple), la normalisation venue avec le numérique fait peu à peu disparaitre ça.
En ce qui concerne le piqué ce n'est pas comparable parce qu'un film est avant tout façonné avec de la matière, du palpable à l'inverse du numérique ou l'image est dès le départ composée de pixels plats et sans volume.
Si on veut de la finesse ont peu utiliser des films CM20 dont le grain est d'une finesse incomparable quasi-imperceptible.
Les optiques en argentique ont une vraie signature (rendu d'un zeiss à comparer avec une optique pentax par exemple), la normalisation venue avec le numérique fait peu à peu disparaitre ça.
En ce qui concerne le piqué ce n'est pas comparable parce qu'un film est avant tout façonné avec de la matière, du palpable à l'inverse du numérique ou l'image est dès le départ composée de pixels plats et sans volume.
Si on veut de la finesse ont peu utiliser des films CM20 dont le grain est d'une finesse incomparable quasi-imperceptible.
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Les Bronica SQ-B sont les clones des Victor ! c'est juste une boîte réflex, un cube comme les Blads ! ils me semblent dépourvus d'électronique (mais ma mémoire… !!!)Alex78 a écrit:Pour le coup les Zenzanon piquent bien oui je confirme. J'ai commencé le MF SLR avec un Bronica 6x4.5 (ETRSI) et si je n'avais pas été déçu par la qualité de l'image je me souviens que l'appareil à l'utilisation était un peu contraignante car bourrée de sécurités. J'ai eu des soucis avec l'électronique, aussi pour ça que je suis passé au tout mécanique.
Les optiques en argentique ont une vraie signature (rendu d'un zeiss à comparer avec une optique pentax par exemple), la normalisation venue avec le numérique fait peu à peu disparaitre ça.
En ce qui concerne le piqué ce n'est pas comparable parce qu'un film est avant tout façonné avec de la matière, du palpable à l'inverse du numérique ou l'image est dès le départ composée de pixels plats et sans volume.
Si on veut de la finesse ont peu utiliser des films CM20 dont le grain est d'une finesse incomparable quasi-imperceptible.
La signature des optiques, même dans une même marque elle diffère selon qu'elle ait été créée dans les années 50 ou aujourd'hui. Les lois de l'optique sont toujours identiques mais les technologies avancent !
On peut ajouter du "grain numérique" ça apporte de l'acutance visuelle et un peu de matière, …pour autant les sels d'argent donnent des gris bien spécifiques que seule la pellicule et la chimie conjuguées peuvent rendre !
Re: Gelatineu c'est ma copineu
Pour le grain Jipé je ne te suis pas, jamais je n'ai eu le même rendu avec le grain de lightroom et celui d'un film quel qu'il soit.
L'obturateur est électronique sur le SQ-B, pas de pose B non plus ou alors uniquement par le biais d'une manipulation peu pratique.
L'obturateur est électronique sur le SQ-B, pas de pose B non plus ou alors uniquement par le biais d'une manipulation peu pratique.
Dernière édition par Alex78 le Dim Fév 18 2018, 10:56, édité 1 fois
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
je n'utilise pas Lightroom, seulement DXO pour simuler du grain argentique et je trouve que ça le fait bien. Mais on reste d'accord, comme dit précédemment ce n'est pas des sels d'argent !Alex78 a écrit:Pour le grain Jipé je ne te suis pas, jamais je n'ai eu le même rendu avec le grain de lightroom et celui d'un film quel qu'il soit.
L'obturateur est électronique sur le SQ-B Jipé.
J'étais persuadé que l'obturateur était central sur le SBQ, comme les Victor
Re: Gelatineu c'est ma copineu
Numériquement (et peu importe le logiciel) le grain est apposé sur l'image, argentiquement c'est lui qui façonne l'image et la différence en terme de rendu est réelle.
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Je me fais une réflexion qui n'implique que moi : la méthode argentique ne devrait être destinée qu'au papier, comme la peinture à l'huile l'est à la toile.
C'est ainsi que l'argentique fera toujours attraction, sensation. Le livre est important pour véhiculer l'image avec plus de facilité. Mais entre le livre et les tirages, il y aura toujours un monde de différence. Même avec beaucoup d'application. Car en plus de la "matière" argentique, il y a le critère du format. Si des photos sont destinées à être vues en 30 x 40, que toutes les réflexions et le travail tendent vers cette idée, le livre et la diffusion sur Internet ne tronquent-ils pas la vision du photographe et le respect de l'oeuvre ?
Je sais, il y a en peinture l'obligation de choisir le format avant de débuter le travail. En photo, le choix peut intervenir au moment du tirage. Mais quand le choix est opéré et que l'image est exposée ?
Combien de personnes se sont extasiées devant un (grand) David ? Combien ont été déçues par La (petite) Joconde ? La mention du format dans le livre d'art ne permet pas de "visualiser" l'oeuvre.
...
Un autre truc : quand on parle de grain argentique, cela s'arrête au négatif et au papier qui sont utilisés pour le développement. Dès qu'un négatif (ou un tirage sur papier) est numérisé, cela devient une photo numérique. Le grain devient pixel.
Argentique... Numérisation... Impression... de l'interprétation !
...
Bon dimanche
C'est ainsi que l'argentique fera toujours attraction, sensation. Le livre est important pour véhiculer l'image avec plus de facilité. Mais entre le livre et les tirages, il y aura toujours un monde de différence. Même avec beaucoup d'application. Car en plus de la "matière" argentique, il y a le critère du format. Si des photos sont destinées à être vues en 30 x 40, que toutes les réflexions et le travail tendent vers cette idée, le livre et la diffusion sur Internet ne tronquent-ils pas la vision du photographe et le respect de l'oeuvre ?
Je sais, il y a en peinture l'obligation de choisir le format avant de débuter le travail. En photo, le choix peut intervenir au moment du tirage. Mais quand le choix est opéré et que l'image est exposée ?
Combien de personnes se sont extasiées devant un (grand) David ? Combien ont été déçues par La (petite) Joconde ? La mention du format dans le livre d'art ne permet pas de "visualiser" l'oeuvre.
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Un autre truc : quand on parle de grain argentique, cela s'arrête au négatif et au papier qui sont utilisés pour le développement. Dès qu'un négatif (ou un tirage sur papier) est numérisé, cela devient une photo numérique. Le grain devient pixel.
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Vous avez 4 heures pour disserter sur l’entrée sujet . Je ramasse les copies à 16h37Udel a écrit:Je me fais une réflexion qui n'implique que moi : la méthode argentique ne devrait être destinée qu'au papier, comme la peinture à l'huile l'est à la toile.
C'est ainsi que l'argentique fera toujours attraction, sensation. Le livre est important pour véhiculer l'image avec plus de facilité. Mais entre le livre et les tirages, il y aura toujours un monde de différence. Même avec beaucoup d'application. Car en plus de la "matière" argentique, il y a le critère du format. Si des photos sont destinées à être vues en 30 x 40, que toutes les réflexions et le travail tendent vers cette idée, le livre et la diffusion sur Internet ne tronquent-ils pas la vision du photographe et le respect de l'oeuvre ?
Je sais, il y a en peinture l'obligation de choisir le format avant de débuter le travail. En photo, le choix peut intervenir au moment du tirage. Mais quand le choix est opéré et que l'image est exposée ?
Combien de personnes se sont extasiées devant un (grand) David ? Combien ont été déçues par La (petite) Joconde ? La mention du format dans le livre d'art ne permet pas de "visualiser" l'oeuvre.
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Un autre truc : quand on parle de grain argentique, cela s'arrête au négatif et au papier qui sont utilisés pour le développement. Dès qu'un négatif (ou un tirage sur papier) est numérisé, cela devient une photo numérique. Le grain devient pixel.
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
cristof a écrit:Vous avez 4 heures pour disserter sur l’entrée sujet . Je ramasse les copies à 16h37
Tu demandes à un politicien de ramasser sa merde ?
J'ai certes lancé une bouse, mais je ne disserterai pas mon dimanche là-dessus
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
l'art est une passion, mais aussi une expérimentation, il est donc logique de chercher à multiplier les supports et techniques.
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tadorne- Admin
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
tsssss ne pisse pas dans l'oeuvre à Deschamps
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Pas d'accord, car comme dit plus haut, que le film soit numérisé ou tiré sur papier, la base est la même, c'est le grain qui compose l'image, ce qui y est dessiné l'est à partir de la matière, une image numérique n'est jamais composée de matière. Il suffit de zoomer sur une image scannée et de comparer avec un fichier numérique pour s'en rendre compteUdel a écrit:Un autre truc : quand on parle de grain argentique, cela s'arrête au négatif et au papier qui sont utilisés pour le développement. Dès qu'un négatif (ou un tirage sur papier) est numérisé, cela devient une photo numérique. Le grain devient pixel.
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Jipé a écrit:Kim Libre a écrit:
Oui, pour la dynamique, je suis au courant, et idem pour. le cachet, ?????
et pour la PDC... la PDC n'a rien à voir avec la pellicule Inégalables !
C'est sur le piqué que je suis curieux ! le piqué est affaire d'optique uniquement, capteur ou pellicule les résultats sont identiques. Ceci dit, la pellicule atteindra plus rapidement ses limites qu'un capteur survitaminé ! …et ne pas oublier que même à 25 asa, il y a du grain ! la présence de grain donne de l'acutance, certes, pour autant, visuellement le piqué d'une image issue d'un capteur est nettement plus "acéré".
Pour le cachet ---> le "rendu" particulier, crémeux, agréable, du MF, qu'on peut apercevoir ici même en petit, le fait qu'on reconnaisse du caractère à l'image aussitôt.
La PDC---> sur un reflex numérique (ou MF numérique), plus le capteur est grand, plus la PDC est courte. Les reflexs 24x36 produisent plus facilement du bokeh que de l'aps-c par exemple.
La PDC d'un MF argentique est autrement plus proche, du fait de la taille de la pellicule, du rendu d'un plein format que d'un aps-c (ou format de capteur plus petit encore) par exemple. Moi qui n'ai jamais bossé qu'en APS-C cela me frappe aussitôt dans le rendu, d'où le fait que je dise que ce genre de PDC me fait rêver.
J'avais un ami qui bossais avec un argentique. Ses rendus à F2.8 étaient pratiquement équivalents à mes rendus à F1.4 (sur canon 400d à l'époque).
Pour le piqué, peut-être me suis-je mal exprimé, je voulais parler du niveau de détail. On lit souvent, quand on parle de Foveon, qu'il "égale presque le niveau d'un MF".
Je targue que cette comparaison ne vise pas seulement le rendu général, mais aussi et surtout la capacité à reproduire les plus fins détails grâce à une image plus "grande". Même si cela dépend en effet de l'optique liée à l'appareil (pour le piqué), le potentiel de reproduction de modelé, que j'ignore totalement (je n'ai jamais bossé qu'en numérique APS-C) me rendu curieux de connaitre.
C'est ce que j'essayais maladroitement d'exprimer.
Dernière édition par Kim Libre le Dim Fév 18 2018, 13:53, édité 1 fois
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
égale presque celui d'un MF numérique. C'est là où se trouve la confusion. Un capteur foveon est bien plus détaillé et net qu'un film format 120. Si tu veux égaler le niveau de détails d'un capteur foveon il faut passer au grand format : 4x5 et plus
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Ca manque un peu de photos du coup on parle trop
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Udel: Combien de personnes se sont extasiées devant un (grand) David ? Combien ont été déçues par La (petite) Joconde ? La mention du format dans le livre d'art ne permet pas de "visualiser" l'oeuvre
Je confirme. Que de frustration avec mes DPM, déjà, de devoir partager généralement mes publications sur un format de petit écran PC, qui les confondra en rendu avec la première photo de téléphone venue. Moi qui suis en plus un parfait pixel peeper. Le Foveon s'apprécie en plein définition, selon moi, c'est là qu'il exprime le mieux sa mesure.
J'ai quelques grands tirages + impressions sur matière etc. C'est là qu'on voit la différence. Pour l'instant, mes yeux n'ont jamais rien vu de tel qu'une bonne photo de Foveon (merrill, pour moi) imprimée en 70x100 sur une plaque d'aluminium Buttlerfinish, qui n'imprime pas les blancs et produit des reflets (et du relief) sur toutes les zones contrastées.
à l'inverse, chaque fois que je partage une image en tout petit, tout en connaissant le potentiel de l'original (texture, piqué, etc) mon coeur se serre.
ALEX78: Numériquement (et peu importe le logiciel) le grain est apposé sur l'image, argentiquement c'est lui qui façonne l'image et la différence en terme de rendu est réelle.
C'est joliment exprimé, et non sans prose. Mais est-ce vrai ?
Le grain qui est surajouté (par exemple celui d'un filtre logiciel), qui se met "dessus", ne me semble pas le même que le grain qui apparait parfois dans l'image originelle.
Par exemple, avec le Merrill, je peux prendre une image très sous-exposée quand je n'ai pas le choix (peu de lumière, besoin de garder une vitesse d'obt' élevée, refus de dépasser 200ISO). L'originale est presque noire, mais avec SPP je la pousse un peu, et le détail apparait avec beaucoup de fidélité, et das un grain très doux, très crémeux, qui est jusqu'ici le seul que j'ai aimé (car très esthétique) et incomparable au grain de retouche.
Ce grain, bien que numérique, me semble présent dans l'information de l'image originelle. Il est numérique, de fait, puisque l'image de base l'est, mais le numérique n'est que l'interprétation en pixel d'une lumière captée et traitée, comme sur un négatif. Seule l'interprétation diffère de l'un à l'autre, du moins c'est ce qui me semble, et cela permet à certains capteurs tels que le Foveon de générer parfois un "grain argentique", ou très similaire, et qui se rapproche plus dans son esthétique d'un grain de pellicule que d'un grain numérisé logiciellement.
Non ?
C'est là où se trouve la confusion. Un capteur foveon est bien plus détaillé et net qu'un film format 120. Si tu veux égaler le niveau de détails d'un capteur foveon il faut passer au grand format : 4x5 et plus
Merci de l'info !
Je confirme. Que de frustration avec mes DPM, déjà, de devoir partager généralement mes publications sur un format de petit écran PC, qui les confondra en rendu avec la première photo de téléphone venue. Moi qui suis en plus un parfait pixel peeper. Le Foveon s'apprécie en plein définition, selon moi, c'est là qu'il exprime le mieux sa mesure.
J'ai quelques grands tirages + impressions sur matière etc. C'est là qu'on voit la différence. Pour l'instant, mes yeux n'ont jamais rien vu de tel qu'une bonne photo de Foveon (merrill, pour moi) imprimée en 70x100 sur une plaque d'aluminium Buttlerfinish, qui n'imprime pas les blancs et produit des reflets (et du relief) sur toutes les zones contrastées.
à l'inverse, chaque fois que je partage une image en tout petit, tout en connaissant le potentiel de l'original (texture, piqué, etc) mon coeur se serre.
ALEX78: Numériquement (et peu importe le logiciel) le grain est apposé sur l'image, argentiquement c'est lui qui façonne l'image et la différence en terme de rendu est réelle.
C'est joliment exprimé, et non sans prose. Mais est-ce vrai ?
Le grain qui est surajouté (par exemple celui d'un filtre logiciel), qui se met "dessus", ne me semble pas le même que le grain qui apparait parfois dans l'image originelle.
Par exemple, avec le Merrill, je peux prendre une image très sous-exposée quand je n'ai pas le choix (peu de lumière, besoin de garder une vitesse d'obt' élevée, refus de dépasser 200ISO). L'originale est presque noire, mais avec SPP je la pousse un peu, et le détail apparait avec beaucoup de fidélité, et das un grain très doux, très crémeux, qui est jusqu'ici le seul que j'ai aimé (car très esthétique) et incomparable au grain de retouche.
Ce grain, bien que numérique, me semble présent dans l'information de l'image originelle. Il est numérique, de fait, puisque l'image de base l'est, mais le numérique n'est que l'interprétation en pixel d'une lumière captée et traitée, comme sur un négatif. Seule l'interprétation diffère de l'un à l'autre, du moins c'est ce qui me semble, et cela permet à certains capteurs tels que le Foveon de générer parfois un "grain argentique", ou très similaire, et qui se rapproche plus dans son esthétique d'un grain de pellicule que d'un grain numérisé logiciellement.
Non ?
C'est là où se trouve la confusion. Un capteur foveon est bien plus détaillé et net qu'un film format 120. Si tu veux égaler le niveau de détails d'un capteur foveon il faut passer au grand format : 4x5 et plus
Merci de l'info !
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Alex78 a écrit:Pas d'accord, car comme dit plus haut, que le film soit numérisé ou tiré sur papier, la base est la même, c'est le grain qui compose l'image, ce qui y est dessiné l'est à partir de la matière, une image numérique n'est jamais composée de matière. Il suffit de zoomer sur une image scannée et de comparer avec un fichier numérique pour s'en rendre compteUdel a écrit:Un autre truc : quand on parle de grain argentique, cela s'arrête au négatif et au papier qui sont utilisés pour le développement. Dès qu'un négatif (ou un tirage sur papier) est numérisé, cela devient une photo numérique. Le grain devient pixel.
Oui, mais tu seras d'accord avec moi sur le fait que c'est le principe de chimie qui fait que dix tirages exécutés sont différents les uns des autres. Mais quand un tirage passe de l'analogique au numérique, il perd une partie de son âme. Chaque grain, chaque détail, est interprété pour devenir une zone de pixels.
C'est pour cette raison que j'aime imprimer mes photos sur papier ou dans un livre. Car l'impression est également plus "aléatoire". Si l'opération est répétable à l'infini, un pixel devient un point, la colorimétrie, la justesse des gris, le choix du papier, des encres (ou aussi de l'argentique)... tout ça entre en jeu pour offrir une personnalité à la photo. Du coup, on peut dire que l'argentique et le numérique ont le même combat : émerveiller en tirage, que ce soit sur papier ou en livre.
...
Et puis, c'est sensuel la relation que nous entretenons avec le livre. Les écrans sont plus frigides qu'une vieille nonne
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Tu ne parles plus de la même chose là, moi je parlais du grain qu'on vient plaquer comme un voile sur une photo numérique avec un logiciel type lightroom ou autre... Là tu me parles du bruit (qui restera toujours sans relief si tu le compares à du grain argentique puisque lui est de la matière) d'un capteur poussé dans ses retranchements. Le grain numérique n'est rien d'autre qu'un parasitage de l'image alors que le grain argentique est la matière constituante du film, c'est elle qui réagit plus ou moins à la lumière exposée, qui la crée...Kim Libre a écrit:ALEX78: Numériquement (et peu importe le logiciel) le grain est apposé sur l'image, argentiquement c'est lui qui façonne l'image et la différence en terme de rendu est réelle.
C'est joliment exprimé, et non sans prose. Mais est-ce vrai ?
Le grain qui est surajouté (par exemple celui d'un filtre logiciel), qui se met "dessus", ne me semble pas le même que le grain qui apparait parfois dans l'image originelle.
Par exemple, avec le Merrill, je peux prendre une image très sous-exposée quand je n'ai pas le choix (peu de lumière, besoin de garder une vitesse d'obt' élevée, refus de dépasser 200ISO). L'originale est presque noire, mais avec SPP je la pousse un peu, et le détail apparait avec beaucoup de fidélité, et das un grain très doux, très crémeux, qui est jusqu'ici le seul que j'ai aimé (car très esthétique) et incomparable au grain de retouche.
Ce grain, bien que numérique, me semble présent dans l'information de l'image originelle. Il est numérique, de fait, puisque l'image de base l'est, mais le numérique n'est que l'interprétation en pixel d'une lumière captée et traitée, comme sur un négatif. Seule l'interprétation diffère de l'un à l'autre, du moins c'est ce qui me semble, et cela permet à certains capteurs tels que le Foveon de générer parfois un "grain argentique", ou très similaire, et qui se rapproche plus dans son esthétique d'un grain de pellicule que d'un grain numérisé logiciellement.
Non ?
Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Personnellement je suis plus livre qu'exposition, même si je trouve le rendu de mes tirages sur baryté supérieur à celui du livre. Pour l'exemple du scan, c'est comme si on comparait un dessin au crayon de papier scanné avec un dessin vectoriel entièrement réalisé sur ordinateur... La différence sera largement visible puisque dans un cas la matière est là dès le départ...Udel a écrit:Alex78 a écrit:Pas d'accord, car comme dit plus haut, que le film soit numérisé ou tiré sur papier, la base est la même, c'est le grain qui compose l'image, ce qui y est dessiné l'est à partir de la matière, une image numérique n'est jamais composée de matière. Il suffit de zoomer sur une image scannée et de comparer avec un fichier numérique pour s'en rendre compteUdel a écrit:Un autre truc : quand on parle de grain argentique, cela s'arrête au négatif et au papier qui sont utilisés pour le développement. Dès qu'un négatif (ou un tirage sur papier) est numérisé, cela devient une photo numérique. Le grain devient pixel.
Oui, mais tu seras d'accord avec moi sur le fait que c'est le principe de chimie qui fait que dix tirages exécutés sont différents les uns des autres. Mais quand un tirage passe de l'analogique au numérique, il perd une partie de son âme. Chaque grain, chaque détail, est interprété pour devenir une zone de pixels.
C'est pour cette raison que j'aime imprimer mes photos sur papier ou dans un livre. Car l'impression est également plus "aléatoire". Si l'opération est répétable à l'infini, un pixel devient un point, la colorimétrie, la justesse des gris, le choix du papier, des encres (ou aussi de l'argentique)... tout ça entre en jeu pour offrir une personnalité à la photo. Du coup, on peut dire que l'argentique et le numérique ont le même combat : émerveiller en tirage, que ce soit sur papier ou en livre.
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Alex78- lion
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Re: Gelatineu c'est ma copineu
Je n'ai pas l'expérience pour en parler mieux. Pour moi, grain et bruit étaient une seule et même chose, dans les faits...
Je me fie à ton interprétation, que je trouve jolie !
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